Surface de plancher : comment la calculer ?
Dans le domaine de la construction, la surface de plancher est obtenue par la somme de toutes les surfaces des niveaux. La mesure est prise au nu intérieur des murs. Le calcul tient compte des cloisons intérieures sans considérer l’épaisseur des façades.
S’il s’agit d’une maison individuelle, voici les éléments à déduire du calcul pour déterminer la mesure de la surface de plancher :
– Les surfaces de l’épaisseur des murs qui entourent les embrasures des ouvertures,
– Les surfaces de plancher sous plafond dont la hauteur mesure moins de 1,80 mètre,
– Les surfaces de plancher des zones de stationnement de véhicules,
– La mesure des surfaces de plancher sur les combles impossibles à aménager comme celles qui ne peuvent pas supporter le poids d’une habitation, par exemple
– Les vides et les trémies sont également à déduire du calcul.
Si le calcul est destiné à savoir la surface de plancher d’un immeuble collectif, d’autres surfaces sont à déduire dont :
– Celles des locaux techniques prévus pour le fonctionnement d’un ensemble de plusieurs bâtiments. C’est, notamment le cas, pour les locaux affectés aux déchets et au stockage,
– Les surfaces de plancher des locaux annexes comme les caves et qui desservent la partie commune de l’immeuble collectif sont aussi à déduire,
– Par ailleurs, 10 % des surfaces de plancher sur les habitations desservies par des parties communes intérieures est à enlever du calcul.
Il faut savoir que pour certains travaux touchant les immeubles collectifs, l’accord de l’assemblée générale des copropriétaires peut être utile. C’est le cas pour la création d’une véranda à usage commun, par exemple.
Une surface de plancher bien calculée pour réussir une demande d’autorisation
La surface de plancher fait partie des pièces à fournir lors du dépôt d’une demande d’autorisation comme le permis de construire ou l’autorisation préalable. C’est bien connu, ce type de demande est souvent difficile à élaborer. D’où l’importance de confier les tâches à un professionnel habilité. En outre, faire appel à un architecte est obligatoire si la surface de plancher dépasse 150 m2. Pour vous aider, le gouvernement a mis en place un mode de calcul vous permettant de déterminer la surface taxable de votre construction.
Il est également bon de savoir quels sont les types travaux qui nécessitent un architecte.
Pour un particulier, la nouvelle construction d’un bâtiment à usage non agricole dont la surface de plancher est de plus de 150 m2 requiert un architecte. S’il s’agit d’un agrandissement, la surface de plancher après les travaux doit dépasser un total de 150 m2 pour que l’intervention d’un architecte soit obligatoire.
Pour un exploitant agricole, il faut que la surface de plancher ou de l’emprise au sol mesure plus de 800 m2 pour qu’un architecte soit nécessaire.
Pour ce qui est de la conception d’une serre, une surface de plancher qui mesure plus de 2000 m2 a besoin d’un architecte comme celui qui vous est proposé par Construires.fr pour encadrer les travaux.
En ce qui concerne les personnes morales, tous types de travaux sont tenus d’être encadrés par le professionnalisme d’un architecte. Vous avez la possibilité d’être suivi gratuitement par un architecte issu d’un conseil d’architecture ou en consultant le service urbanisme de votre région.
Pour les autres catégories, une déclaration préalable des travaux constitue le dossier demandé pour commencer les travaux.
L’emprise au sol : différente de la surface de plancher
En plus de la surface de plancher, il faut déterminer le calcul de l’emprise au sol avant de construire. Une emprise au sol se présente comme étant la projection verticale ainsi que les extensions d’un bâtiment. Le calcul inclut les murs et les débords, mais ne prend pas en considération les étages. Les débords des toitures sont à ajouter au calcul si ceux-ci comportent un appui au sol. Sachez que tout type d’extension effectué affecte sur la masure de l’emprise au sol.
Pour déterminer le calcul de l’emprise au sol, il faut connaître le coefficient ou CES. Ce dernier est obtenu par la division de la quantité de sol occupé par la surface de la parcelle concernée. Pour un terrain de 300 m2 avec une maison de 80 m2, par exemple, le CES est évalué à 3,75.